MercurePhotographie de Mercure prise par Messenger' 

Mercure est la planète la plus proche du Soleil et la plus petite du système solaire. Elle est de typetellurique comme la Terre, et doit son nom au dieu romain Mercure. Elle ne possède aucun satellite naturel. Sa magnitude apparente varie entre -0,4 et 5,5. Mercure est une planète difficile à observer car elle est proche du Soleil et n'est donc observable qu'au lever et au coucher de celui-ci.

Mercure est encore une planète mystérieuse puisque seulement une partie de sa surface est connue. En effet, les seules sondes spatiales à avoir survolé la planète sont Mariner 10 (3 fois en 1974–1975) et Messenger (une fois en 2008). Mariner 10 n'a pu cartographier que 40 à 45% de la planète. À terme, l'orbiteur Messenger sera la première sonde à offrir une cartographie complète de Mercure.

 

 

VénusLes nuages de Vénus vus par la sonde Venus Orbiter

 

Vénus est la deuxième planète du système solaire en partant du Soleil. Son orbite autour du Soleil dure 224,7 jours. C'est le troisième objet le plus brillant du ciel avec une magnitude apparente de -4,6, après le Soleil (-26,73) et la Lune (-12,6) ; donc très facile à repérer parmi les étoiles. Comme Vénus est sur une orbite plus petite que celle de la Terre, elle ne semble jamais loin du Soleil. Son élongation atteint un maximum de 47,8°.

On peut observer des phases comme pour la Lune. Ces observations permirent à Galilée d'affirmer que la théorie héliocentrique de Copernic était vraie.

 

 

Photographie de la Terre prise depuis Apollo 17Terre

La Terre est la troisième planète la plus rapprochée du Soleil, ainsi que la plus grande des planètes telluriques, en diamètre tout comme en masse. Elle peut être nommée « la Terre », « planète Terre », « Gaïa », « le Monde » ou « Planète bleue ».

Habitat de plusieurs millions d'espèces[2], y compris les humains, la Terre est le seul endroit connu à nos jours dans l'Univers à abriter la vie. La planète s'est formée il y a environ 4,57 milliards d'années[3],[4],[5], et la vie y est apparue à sa surface en l'espace d'un milliard d'années. Depuis ce temps, la biosphère de la Terre a grandement modifié l'atmosphère et d'autres conditions abiotiques. La photosynthèse oxygénique a évoluée depuis plus de 3 milliards d'années d'aujourd'hui, formant l'atmosphère d'oxygène et d'azote qui existe aujourd'hui. Ce changement a permis la prolifération d'organismes aérobies tout comme la formation de la couche d'ozone qui, avec le champ magnétique de la Terre, filtre les radiations venant de l'espace, permettant ainsi la vie sur Terre.

La surface externe de la Terre est divisée en plusieurs segments rigides, ou plaques tectoniques, qui migrent graduellement sur la surface sur une durée de plusieurs millions d'années. Environ 71 % de la surface est couverte d'océans d'eau salée, le reste consistant en continents et îles. L'eau liquide, nécessaire pour la forme de vie telle que nous la connaissons, est présente sur la Terre, et aucune autre planète n'a encore été découverte avec des étendues d'eau liquide (lacs, mers, océans) à sa surface.

L'intérieur de la Terre est composé d'une couche de magma, le manteau terrestre formé de roches (oxydes métalliques) à hautes températures (plus de 1200 °C), d'un noyau externe liquide qui génère le champ magnétique et d'un noyau interne, tous deux composés d'un mélange de fer et de nickel.

La Terre interagit avec des objets de l'espace, incluant le Soleil et la Lune.

Le temps que met la Terre pour tourner autour du Soleil avec en repère le ciel étoilé (sa période de révolution sidérale) est de 365,26 jours, valeur arrondie, (jour de 24h). Cependant si on mesure cette même période avec la rotation sidérale de la Terre (qui est de 23h 56min) l'année sidérale est égale à 366,26 jours sidéraux.

Dans les calculs d'années, on utilise la valeur 1 année est égale à 365,25 jours.

L'axe de rotation de la Terre est incliné de 23,4° par rapport à un axe perpendiculaire au plan de l'écliptique, ce qui produit l'alternance des saisons sur la surface du globe. Le seul satellite naturel connu de la Terre, la Lune, qui commença à orbiter il y a plus de 4,53 milliards d'années, crée les marées, stabilise l'axe de rotation de la Terre et ralentit la rotation de la planète. Un large bombardement de comètes durant les premiers temps de la planète a joué un rôle important dans la formation des océans. Plus tard, les impacts d'astéroïdes ont causé de nombreux changements sur l'environnement à la surface. Des changements périodiques à long terme de l'orbite de la Terre, causés par l'influence gravitationnelle des autres astres, sont probablement une des causes des glaciations qui ont couvert une bonne partie de la planète.

MarsL’hémisphère Cerberus, le 11 février 1980, par Viking 1

Mars est la quatrième planète du système solaire en partant du Soleil et la deuxième plus petite après Mercure. Elle fait partie des planètes telluriques. Elle est nommée d’après le dieu romain de la guerre Mars, identifié au dieu grec Arès, en raison de son apparence rougeâtre. Pour la même raison, elle est aussi appelée la « planète rouge ».

Plusieurs missions spatiales d’observations puis d’explorations depuis les années 1960 permettent de mieux connaître les caractéristiques de Mars : sa géographie, son atmosphère, etc.

Mars possède deux satellites naturels : Déimos et Phobos nommés d’après la mythologie grecque où Phobos (la peur) et Déimos (la terreur) sont les enfants d’Arès.

Mars peut être observée à l’œil nu. Son éclat est bien plus faible que la Lune ou le Soleil. Il ne dépasse que très rarement celui de Vénus et Jupiter. Cependant, lors des configurations les plus favorables (lors d'oppositions rapprochées), son éclat peut dépasser l'éclat maximum de Jupiter, avec une magnitude apparente maximale de -2,91[1].

La Planète rouge a aussi inspiré un grand nombre d’auteurs de science fiction. Les principaux aspects de ces fictions ont été inspirés par les observations télescopiques de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, antérieures aux visites par des sondes, qui laissaient supposer l’existence de mers et de canaux.

Jupiter

Jupiter est une planète géante gazeuse, la plus grosse planète du système solaire et la cinquième en partant du Soleil (après Mercure, Vénus, la Terre et Mars). Elle doit son nom au dieu romain Jupiter[1]. Le symbole astronomique de la planète est la représentation de la foudre de Jupiter.

Visible à l'œil nu dans le ciel nocturne, Jupiter est habituellement le quatrième objet le plus brillant (après le Soleil, la Lune et Vénus[2] ; parfois Mars apparaît plus lumineux que Jupiter, et de temps en temps Jupiter apparaît plus lumineux que Vénus).

Comme sur les autres planètes gazeuses, des vents violents, de près de 600 km/h, parcourent les couches supérieures de la planète. La célèbre et spectaculaire grande tache rouge est une zone de surpression qui est observée depuis au moins le XIXe siècle.

 

 

Saturne

 

Saturne est la sixième planète du système solaire. C'est une planète géante gazeuse, la seconde en masse et en volume après Jupiter. Son diamètre fait environ neuf fois et demi celui la Terre. Saturne est majoritairement formée d'hydrogène. Son nom vient du dieu romain Saturne.

 

Uranus 

 

Uranus est une géante gazeuse et la septième planète du système solaire. C’est la troisième de par la taille et la quatrième plus massive. Elle doit son nom à la divinité grecque du ciel, Uranus (Οὐρανός), le père de Cronos (Saturne) et grand-père de Zeus (mythologie). Uranus est la première planète découverte à l’époque moderne. Bien que visible à l’œil nu comme les cinq planètes classiques, son caractère planétaire ne fut jamais identifié en raison de son faible éclat. William Herschel annonce sa découverte le 13 mars 1781, élargissant les frontières connues du système solaire pour la première fois à l’époque moderne. Uranus est la première planète découverte à l’aide d’un télescope.

Uranus et Neptune ont des compositions internes et atmosphériques différentes de celles des deux plus grandes géantes gazeuses Jupiter et Saturne. Les astronomes les placent donc parfois dans une catégorie différente, celle des géantes glacées. L’atmosphère d’Uranus, bien que composée principalement d’hydrogène et d’hélium, contient une proportion plus importante de glaces d’eau, d’ammoniac et de méthane, ainsi que les traces habituelles d’hydrocarbures. Uranus est la planète du système solaire dont l’atmosphère est la plus froide, sa température minimale étant de 49 K. Elle a une structure nuageuse complexe : les nuages des couches les plus basses seraient constitués d’eau, ceux des couches les plus élevées, de méthane.

À l’instar des autres géantes gazeuses, Uranus a un système d’anneaux, une magnétosphère et de nombreux satellites naturels. Le système uranien est unique dans le système solaire car son axe de rotation est pratiquement dans son plan de révolution autour du soleil ; les pôles nord et sud sont situés où les autres planètes ont leur équateur. En 1986, les images de Voyager 2 ont montré Uranus comme une planète sans caractéristique particulière en lumière visible, sans couches nuageuses ou tempêtes existant sur les autres planètes gazeuses. Cependant, les observateurs terrestres ont constaté des signes de changements saisonniers et une augmentation de l’activité météorologique ces dernières années, Uranus approchant de son équinoxe. Le vent à la surface d’Uranus peut atteindre une vitesse de 250 m/s.

NeptuneNeptune photographiée par la sonde Voyager 2 durant l'été 1989.

Neptune est la huitième et la plus lointaine[1] planète du système solaire. C'est également la dernière des géantes gazeuses. Elle a été découverte par l'astronome allemand Johann Gottfried Galle le 23 septembre 1846 en suivant les indications données par Urbain Le Verrier, qui, tout comme l'astronome anglais John Couch Adams, avait prévu par calcul la région du ciel où on pourrait la trouver. Son nom vient du dieu romain des océans, Neptune. Neptune n'est pas visible à l'œil nu[2] et n'apparaît comme un disque bleu-vert qu'à travers un télescope. Planète la plus éloignée de la Terre, Neptune n'a été visitée que par une seule sonde, Voyager 2, qui passa près de la planète le 25 août 1989. Son plus grand satellite naturel est Triton.


Créer un site internet gratuit Webnode